lundi 20 décembre 2010

Cité de Dieu.

Car nous sommes et nous savons que nous sommes, et nous aimons notre être et notre savoir.  Et on est sûrs que ces trois choses sont vraies.  Parce que ce n'est pas comme avec les objets que nous percevons avec nos sens qui peuvent nous enduire à l'erreur par un faux rapport.  Moi-même je suis certain que je suis, que je connais et que j'aime mon être.  Je ne suis pas en train d'appréhender les arguments des Académiciens, ni le fait qu'ils me disent : "Mais tu te trompes!"  Parce que si je me trompe, ça veut dire que je suis, puisqu'il est impossible de se tromper si on est.  Donc je suis, moi qui me trompe, parce que comment puis-je me tromper à croire que je suis, vu qu'il est certain que je suis si je me trompe.  Ainsi, puisque c'est toujours moi qui serais trompé, quand il serait vrai que je me tromperais (moi et pas ma femme, enfin de toute façon j'en ai pas donc comme ça le problème est réglé), il est indubitable que je ne peux pas me tromper lorsque je crois que je suis.

Et dites-moi si je vous emmerde.

Soliloques.


- Que veux-tu connaitre?

- L'âme et Dieu.

- Rien d'autre?

- Non, rien.