Blaise Pascal, c'est un poto. On n'a pas été d'accord sur certains points, mais en somme sa présence m'est particulièrement agréable. On aime beaucoup se balader à Buttes Chaumont en mangeant un magnum double-chocolat et philosopher théologie. Blaise est un génie et un enfant précoce : à seize ans il a inventé la calculatrice ! À Pâques je compte lui offrir un pardessus comme celui de Derrick (qui a rejoint le Seigneur après une longue et consciencieuse carrière d'inspecteur exemplaire) mais couleur framboise. Je pense qu'il va aimer. Voilà donc Blaise (ou Baise comme je m'amuse à l'appeler lorsque j'ai trop prié le bon Dieu) c'est mon poto, j'le kiffe et on est trop des BFFs. Bon par contre il a une écriture trop moisie, mais c'est pas grave puisqu'il y a les ordinateurs maintenant. Ah bah ouais, hein, ça a pas toujours été comme ça. Avant le jeune gaillard m'envoyait tout le temps des petites liasses de feuilles remplies de gribouillis : ses pensées qu'il les appelait. Déjà que j'y comprenais rien au sens, mais en plus je mettais dix ans à les lire à chaque fois à cause de son écriture en pattes de mouche. Bon je m'égare et Blaise m'attend pour un poker avec Descartes.
A la prochaine, nigga.